Quelle que soit la justesse et la faisabilité des plans rédigés François Bayrou et soutenus par l’axe central, leur présentation a encore montré le clivage entre responsables et irresponsables, entre pragmatiques et populistes, entre la médiété et l’extrémisme.
Et, encore une fois, c’est le Centre et l’axe central qui ont montré de la responsabilité, un pragmatisme et la recherche d’un juste équilibre pour sortir le pays de l’ornière de la dette et relancer la machine économique du pays.
Pendant ce temps, Gauche, Droite et leurs extrêmes ont réagi comme d’habitude avec leur clientélisme qui plombe le pays depuis des années.
Dessus, s’est rajouté ce populisme dont si friands les extrémistes qui n’ont aucune solution pour traiter les problèmes et qui s’en sortent toujours par des slogans aussi primaires qu’imbéciles du genre «faire payer les riches», «nationaliser toutes les entreprises», «fermer les frontières» ou «supprimer les fonctionnaires».
On aimerait que, comme dans toutes les démocraties, les électeurs ne soient pas sensibles à ces sirènes qui nous mèneraient droit dans le mur comme de funestes exemples l’ont montré si elles étaient mises en œuvre.
On aimerait qu’ils prennent le temps de réfléchir à ce qu’est une politique responsable et qu’ils refusent une fuite en avant prônée par quelques politiciens dont le seul but n’est pas la résolution des problèmes mais d’occuper le pouvoir en vue de satisfaire leurs clans et leurs affidés.
On aimerait qu’ils vivent dans le monde réel.
Personne ne dit qu’une politique responsable dans les moments de crise fait rêver mais, en tout cas, elle prépare la société à se battre afin de permettre l’espérance et non de créer des fantasmes qui n’ont d’autre destinée que d’enfoncer le pays dans une crise d’une toute autre ampleur.
Que ce soit, comme ici, en matière de politique intérieure, ou de politique extérieure avec tous les dangers létaux que la démocratie doit affronter, les responsables savent qu’ils vont être l’objet de critiques et d’attaques virulentes mais ils sont conscients, aussi, de la justesse de leur combat.
Alexandre Vatimbella
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