Samuel Paty est mort il y a un an, décapité par un illuminé qui agissait au nom de l’Islam parce que faussement accusé par deux musulmans qui n’en avaient rien à faire des lois de la République et qui l’ont expressément désigné comme cible.
Tout cela parce que le professeur d’Histoire avait parlé de la liberté d’opinion et d’expression en prenant en exemple les caricatures publiées par Charlie hebdo et qui valurent à la rédaction du journal satirique de voir une partie de sa rédaction massacrée par deux autres illuminés qui agissait également au nom de l’Islam.
Parce que nous devons nous souvenir de Samuel Paty et nous devons associer son assassinat lâche et barbare à une attaque contre la liberté, celle qu’il défendait et qu’il voulait enseigner à ses élèves.
Oui sa mort est emblématique des assauts constants contre la démocratie républicaine et pas seulement par les intégristes islamistes et pas uniquement lorsque ceux-ci en viennent à commettre des actes d’une atrocité et d’une sauvagerie sans nom.
Car oui sa mort est également la résultante de nombre de nos lâchetés, petites et grandes, nous qui affirmons défendre les valeurs humanistes et les principes démocratiques mais qui n’agissons pas ou peu quand celles-ci et ceux-ci sont en danger dans le quotidien.
Tous les jours nos sociétés de liberté doivent faire face à des agressions, parfois minimes mais qui se répètent sans cesse, de la part de leurs ennemis.
Ceux-ci, au-delà de leurs menées sanguinaires, mènent un travail de sape dont nous ne savons toujours pas comment nous protéger sans renoncer à notre idéal d’une vie libre et d’une dignité respectée dans une communauté ouverte.
Alors, en rendant hommage à Samuel Paty pour le premier anniversaire de sa mort, nous devons faire de cette date du 15 octobre la célébration de la liberté et de la lutte contre l’obscurantisme et l’inscrire à jamais dans le calendrier républicain.
Alexandre Vatimbella
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